Vaccinations

Rénovation du centre de vaccination internationale

Vaccination & conseils aux voyageurs

Activités vaccinales

- Qu'est-ce que la vaccination ?

La vaccination anti-infectieuse consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique (vaccin) dérivée de (ou similaire à) l’agent infectieux, de manière à lui faire produire une réponse immunitaire capable de le protéger contre l’infection naturelle.
La substance active d’un vaccin est un antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme (le système immunitaire). Certains vaccins sont des virus atténués, d’autres des bactéries ou des virus inactivés ou encore des sous-unités antigéniques.

- Pourquoi la vaccination ?

"À l’exception de l’eau potable, aucune mesure, y compris les antibiotiques, n’a eu d’effet aussi important que la vaccination, sur la mortalité et la croissance de la population mondiale." (OMS) La vaccination est une avancée technologique considérable, malheureusement tout le monde n’en est pas convaincu. Le résultat est que des maladies que l’on avait quasi éliminées resurgissent.

- Aspects pratiques des vaccinations La vaccination est un acte médical qui demande le respect de certaines règles, précautions et techniques avant, pendant et après le geste vaccinal proprement dit.

- Précautions générales avant toute vaccination

Préalablement à chaque administration vaccinale, les personnes à vacciner sont interrogées : on recherche notamment des antécédents médicaux pouvant contre-indiquer de façon temporaire ou définitive la vaccination.
Les contre-indications temporaires font différer la vaccination, mais le voyageur, ou sa famille seront informés de la date et/ou des conditions qui permettront de pratiquer la vaccination ultérieurement. La contre-indication au vaccin concerné sera mentionnée sur le carnet de vaccination à l’aide d’un certificat attaché au carnet.
Les fausse contre-indications Contrairement à l’opinion courante, les épisodes infectieux mineurs, l’asthme, l’eczéma, les dermatoses chroniques, les affections chroniques cardiaques, respiratoires, rénales, hépatiques, les séquelles neurologiques, le diabète, la malnutrition, la prématurité ne constituent pas des contre-indications aux vaccinations. Les contre-indications seront discutées en fonction de chaque vaccin et de chaque voyageur.
Sites de vaccination et voies d'administration Voies sous-cutanée et intramusculaire La plupart des vaccins sont injectés par voie sous-cutanée ou intramusculaire. On désinfecte rigoureusement la peau avec de l’alcool ou un antiseptique, en attendant le séchage quelques secondes et en vérifiant qu’il ne persiste aucun excédent. L’injection n’est pratiquée qu’après élimination soigneuse de l’air de la seringue.

   - L’injection sous-cutanée se fait dans la région du deltoïde, c’est-à-dire du haut du bras, sous    l’épaule.
   - La voie sous-cutanée est recommandée pour les vaccins viraux (rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune, etc.) et optionnelle pour d’autres (méningite ou pneumocoque).
   - L’injection intramusculaire se fait au niveau du deltoïde chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte, ou de la face antérolatérale de la cuisse chez le nourrisson.
   - Voie intradermique est pratiquement réservée exclusivement au BCG.

- Intervalles entre les doses successives

Les intervalles à respecter entre les différentes doses d’une vaccination à doses multiples, ou entre primovaccination et rappels, sont des recommandations fondées sur les données expérimentales sur l’immunogénicité et l’efficacité du vaccin présentées dans le dossier d’autorisation de mise sur le marché.

- Peut-on raccourcir ces intervalles ?

Il n’y a jamais intérêt à les raccourcir, car la réponse immunitaire serait diminuée. Peut-on pratiquer une injection avec retard ? On peut compléter un schéma de vaccination retardé en administrant les doses vaccinales manquantes par rapport au schéma vaccinal recommandé. Cette pratique s’appuie sur l’existence d’une mémoire immunitaire qui permet à l’organisme, dans la plupart des cas, de répondre rapidement à une dose de rappel, même si la précédente est très éloignée dans le temps. L’inconvénient est, bien sûr, de retarder la protection.

- Associations vaccinales

Les progrès dans l’élaboration de nouveaux vaccins et la nécessité de simplifier les programmes de vaccination ont conduit depuis longtemps à associer les vaccins usuels entre eux. Chez les voyageurs, certaines contraintes de temps peuvent amener à des associations vaccinales d’opportunité : le vaccin contre la fièvre jaune peut être associé en des sites séparés avec le vaccin BCG, le DTC, le vaccin contre les méningocoques A + C, le vaccin contre la poliomyélite, le vaccin contre le tétanos. Le vaccin contre la typhoïde peut être associé aux vaccins tétanos-poliomyélite, méningocoques A + C, rougeole, DTC.

La réponse immune des vaccins inactivés n’interfère pas avec celle d’autres vaccins inactivés ou celle de vaccins vivants. L’intervalle importe peu. Mais des données limitées font craindre que l’administration de deux vaccins viraux vivants non pas simultanément, mais dans un intervalle de temps inférieur à quatre semaines, puisse compromettre leurs réponses immunes (exemple : rougeole-oreillons-rubéole et fièvre jaune).